Qui perd la santé perd beaucoup, qui perd un ami perd encore plus, mais celui qui perd le courage perd tout. [Cervantès]

mardi 14 juillet 2015

Le traitement pendant la semaine d'hospitalisation

Voici les traitements que j'ai reçus pendant ma semaine à la clinique :

- A mon réveil en salle de réanimation, on m'a administré une dose de morphine par le cathéter veineux périphérique (placé sur le dessus de la main).

- Injection d'une dose unique d'antibiotique en intraveineuse.

- La première nuit, j'ai eu tellement mal que l'infirmière a du me poser une perfusion de paracétamol + anti-inflammatoire. Elle n'a pas voulu me donner de morphine car la précédente injection m'a fait vomir.

Les jours suivants :

- Quatre fois par jour, je prends 2 comprimés de paracétamol + codéine (D*falg*n C*déiné)

- Quand la douleur n'est pas calmée par ce traitement, je prends une ampoule d'un autre antidouleur d'action centrale (Ac*pan), administré sur un sucre car très amer.

- Si malgré cela, les douleurs sont trop importantes, on m'injecte une dose de morphine en sous-cutané. Le produit est très irritant, cela fait comme une piqûre de guêpe sur la peau. Cela ne s'est produit qu'une fois, à J+1.

- Matin et soir aux repas, je prends un anti-inflammatoire  (C*lébr*x), avec un protecteur d'estomac (In*p*mp) pour éviter les effets indésirables dus à ce dernier.

- En prévention d'un événement thrombo-embolique (type phlébite), je reçois tous les matins une dose d'anticoagulant (L*ven*x) par voie sous-cutanée, et je porte des bas de contention ATE (Anti Thrombo-Emboliques).

- J'ai aussi bénéficié d'un traitement préventif et curatif par homéopathie, prescrit par le chirurgien, et qui permet de diminuer les effets secondaires d'une chirurgie (hématomes, pertes liquidiennes, ...).

- De plus, l'anesthésie, les morphiniques et la station allongée provoquent une importante constipation, qu'il faut traiter impérativement par des laxatifs au début (lactulose, macrogol, ...), puis grâce à une alimentation riche en fibres et un peu de marche une fois rentrés à la maison. J'ai dû insister auprès des infirmières, car au début elles me disaient d'attendre, mais les douleurs de ventre étaient trop importantes ! Et avec l'interdiction de "pousser", ça peut vite devenir un calvaire ...



- Une prise de sang est réalisée chaque matin, afin de contrôler les taux sanguins et vérifier qu'il n'y ait pas d'inflammation ou infection. De 14 g/dl d'hémoglobine, je suis passée à 9 ! Cela équivaut à une perte de sang d'environ 1,6L ... De même, la tension et la température sont prises chaque matin. Les premiers jours, ma tension était très basse, aux environs de 9/6.

Quant à la cicatrice, elle est recouverte de nombreux strips, qui aident à suturer la plaie, ainsi qu'un pansement composé d'un film imperméable transparent avec une compresse centrale. Celui-ci est changé tous les 2 jours, après désinfection (par-dessus les strips) avec de la B*tadine.

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