Qui perd la santé perd beaucoup, qui perd un ami perd encore plus, mais celui qui perd le courage perd tout. [Cervantès]

mardi 28 juillet 2015

J+15 : Montée des escaliers

La montée se fait en 3 temps :

1- Prendre appui sur les cannes anglaises et avancer la jambe saine sur la marche suivante.
2- Placer les béquilles à côté de la jambe saine.
3- Ramener la jambe opérée à côté de la jambe saine.




J+15 : Première descente des escaliers !

La descente se fait en 3 temps :

1- Placer les cannes anglaises sur la marche qui suit.
2- Avancer la jambe opérée.
3- Prendre appui sur les cannes anglaises et ramener la jambe saine à côté de la jambe opérée.




Grâce l'utilisation de cannes anglaises, il n'y a aucun appui sur la jambe opérée (l'effleurement est autorisé et même conseillé).

J+15 : Aspect de la cicatrice

Aujourd'hui est une grande étape puisque je vais enfin voir à quoi ressemble ma cicatrice ! 


En effet, pour l'instant, je ne vois qu'une bonne couche de strips sous le pansement. Les strips, qui permettent de maintenir la suture, peuvent être enlevés 15 jours après l'opération.



Et là, surprise, c'est une cicatrice esthétique de 9 cm ! La suture est un surjet simple. Le fil est sous la peau, il resserre proprement les bords de la cicatrice et il n'y a que deux points à chaque extrémité.


Pour l'instant, la cicatrice est légèrement en relief, mais elle va s'aplanir et se lisser au cours des mois qui suivent, et jusqu'à deux ans après l'opération.
La couleur jaune est due à la B*tadine, le désinfectant utilisé pour les soins. Autour de la cicatrice, la peau est rouge et irritée à cause du pansement imperméable (très adhésif), mais la rougeur disparaît au bout de quelques minutes. 

L'infirmière me dit que je n'ai plus besoin de pansements car la plaie est bien cicatrisée, mais par prudence je préfère encore en mettre pour protéger des éventuelles "agressions extérieures" (frottements dus à l'élastique des sous-vêtements, eau, maladresse, ...).

Elle me conseille d'appliquer régulièrement un gel de silicone (type D*rmatix) pour améliorer l'aspect de la cicatrice. Je pourrais commencer à l'utiliser quand il n'y aura plus du tout de croûte.

lundi 27 juillet 2015

Radiographies Avant / Après


Radiographies d'une Ostéotomie Péri-acétabulaire


Bassin de face
      Avant                                             Après

Hanche droite de profil 
      Avant                                             Après

jeudi 23 juillet 2015

J+10

Aujourd'hui est une très bonne journée, remplie de bonnes surprises.

Tout d'abord, on reçoit ENFIN le climatiseur !
Il fait beaucoup de bruit mais la fraîcheur est là !
Du coup, je supporte beaucoup mieux le fait d'être dans ma chambre toute la journée.





Ensuite, mon beau-père vient nous rendre visite, et en profite pour nous ramener nos chats <3






Puis, je reçois un colis de la part de ma grand-mère. Ce sont des canistrelli traditionnels corses.




Enfin, je reçois aussi un colis de la part de mes amies, avec plein de petites attentions pour ma convalescence, et notamment des magazines, de la lecture, des coloriages et un super shampoing qui sent merveilleusement bon <3.








mardi 21 juillet 2015

J+8

Petit accident ce matin, à 7h. Quand je me suis levée, ma béquille droite a glissé et je me suis rattrapée sur la jambe droite. Cela m'a provoqué une douleur très importante, j'espère que je n'aurais rien d'autre ...

lundi 20 juillet 2015

J+7

Premier jour à la maison !
Ça fait plaisir de manger des bons repas (préparés avec amour ^^), et des FRUITS !
Ce premier jour est réservé aux courses. En premier, la pharmacie. Il faut acheter les médicaments et les nécessaires à pansements.
La nuit a été particulièrement difficile à cause de la chaleur. Aujourd'hui, mon conjoint va aller acheter une climatisation, car le ventilateur ne suffit pas. Sauf que tous les magasins sont en rupture de stock, même sur internet ! A force de chercher, nous en trouvons un sur le site internet de C*nfor*ma. Livraison dans 2 jours ! En attendant, ventilateur et brumisateur ...


dimanche 19 juillet 2015

J+6 : jour de sortie

Ce matin, je n'ai plus de fièvre. L'infirmière me donne l'autorisation de sortir. Je n'ai revu ni le médecin de garde, ni l'anesthésiste qui était censé contrôlé que tout aille bien. Le laboratoire m'a fait une prise de sang, pour contrôler une éventuelle inflammation. 
A cause de l'opération et de la codéine, j'ai des problèmes de constipation. L'infirmière me dit qu'à force de me mettre debout, et surtout quand je reviendrai à une alimentation plus équilibrée qu'à la clinique (!), le transit s'améliorera. Les douleurs de ventre s'ajoutent aux douleurs de hanche, ce n'est vraiment pas agréable. 
Avant de partir à la gare par ambulance, la kinésithérapeute me refait monter et descendre quelques marches, pour m'entraîner à monter dans le train. Puis je m'allonge sur le brancard et les ambulanciers m'accompagnent dans l'ambulance. Après quelques formalités (erreur de destination, erreur de papiers....), direction la gare. Le train part dans 50 minutes. 
A la gare, les ambulanciers m'installent dans le fauteuil roulant que j'avais loué pour l'occasion. Je ne sais pas comment font les autres patients dans mon cas, mais ce fauteuil a vraiment été indispensable, vu que je ne fais pas plus de 5 pas en béquilles ! A la gare, quelques petits couacs. Déjà, le train est annoncé hall 3, voie D. Impossible d'accéder à cette voie par ascenseur, les ambulanciers tentent alors de faire tout le tour de la gare pour y accéder (je comprends les difficultés quotidiennes d'une personne en fauteuil roulant !). On doit passer par le hall 2, puis le hall 1. Arrivés au hall 1, le train est en fait annoncé hall 1 !? Nous n'avons pas le temps de retourner hall 3 pour vérifier. Heureusement, le train est bien là, et je peux m'installer dans le train. Nous avons réservé une place handicapée et une place accompagnant. Avant d'entrer dans le wagon, il y a 3 marches à franchir. Elles sont hautes mais j'y arrive. Par contre, les billets pour mon conjoint et moi précisent que nous avons les places 11 et 13, sauf que la numérotation commence à 20 ! Pendant que nous cherchons, les gens me bousculent, les personnes handicapées elles s'en foutent royalement, pourvu qu'ils puissent s'asseoir rapidement !! Bref. Au final, nous voyons un emplacement pour un fauteuil roulant, et une place non numérotée à côté. Nous vérifions auprès du contrôleur, ce sont bien les places qui nous sont réservées. C'est bon à savoir ! Je tente de m'asseoir dans le fauteuil, et comme j'y suis bien installée (il y a de la place pour les jambes), j'y reste. Par chance, la rame n'est pas pleine, et mon conjoint trouve une autre place pour s'installer.
Le trajet de 3h45 se passe bien. Comme il fait chaud et que la climatisation est faible, je m'endors durant tout le trajet.
A l'arrivée, nous avons réservé le service "Accès Plus" de la SNCF, qui permet d'aider les personnes à mobilité réduite lors de leur voyage en train. Deux agents SNCF m'attendent à la sortie du train, avec une plate-forme au cas où je ne puisse pas me lever. Mais j'arrive à descendre les marches du wagon. Un agent SNCF me fait traverser les voies en fauteuil roulant, jusqu'à la voiture. Ce service est très bien organisé.
Une fois chez moi, la dernière difficulté (et pas des moindres) fut de monter les escaliers ! Ils sont raides et n'ont pas de rampe solide. Je me remémore la technique apprise avec la kinésithérapeute, et je me lance. Avec la fatigue de la journée, j'arrive à la dernière marche avec beaucoup de mal. Mon conjoint m'aide pour la dernière, car je n'ai plus de force, et la douleur est terrible. Une fois dans la chambre, il fait chaud, trop chaud ! Mais je peux enfin m'allonger.
C'est décidé : nous devons absolument acheter une climatisation pour mon futur long séjour à l'étage ! Car oui, je ne retente pas les escaliers avant un bon moment.

J+5

Aujourd'hui, la kinésithérapeute me fait monter et descendre quelques marches, avec et sans aide d'une rambarde. Pour monter, il faut mettre en premier la jambe saine, puis s'aider des béquilles pour monter la jambe opérée. Pour descendre, c'est l'inverse. Il faut placer les béquilles en premier, avancer la jambe opérée, puis la jambe saine. C'est douloureux, et la descente est difficile, car il faut arriver à mobiliser la jambe opérée en premier.




Cet après-midi, petite balade en fauteuil roulant dans la cour de la clinique. Mon frère m'a rendu visite un long moment, on a beaucoup parlé et ça fait plaisir. 



Par contre, j'ai un mal de tête carabiné qui débute. En fin d'après-midi, je me sens fébrile, alors je demande à l'infirmière de me prendre la température. Celle-ci rétorque qu'avec les 27 degrés qu'il y a dehors, c'est normal. Mais moi je sens bien que j'ai de la fièvre ! En effet, j'ai 38,3.

Cela peut être le signe d'une infection bactérienne, donc elle me dit qu'elle préviendra le médecin de garde dès qu'il arrivera. En attendant, elle veut me donner du paracétamol pour faire diminuer la fièvre, mais je la préviens que je prends déjà du D*falgan c*déiné à dose maximum,  donc qu'il ne m'en faut pas m'en donner ! Et puis de toute façon, il ne faut surtout pas masquer la fièvre tant qu'on ne sait pas d'où elle provient !

Lorsque je vois le médecin de garde, elle ne fait rien de plus. Elle me dit de ne pas prendre les anti-inflammatoires de ce soir, que l'infirmière va contrôler ma température régulièrement et que l'on fera peut-être une analyse de sang demain matin (elle verra avec le médecin anesthésiste).
Quand l'infirmière revient quelques heures plus tard, la température est toujours à 38. Elle me dit d'aérer la chambre, de me doucher, de prendre les anti-inflammatoires, mais je rétorque qu'il ne faut pas masquer la fièvre, en accord avec l'avis du médecin. Je lui demande pourquoi le médecin n'a pas fait d'examen clinique (ni contrôle ganglions, gorge, rythme cardiaque, tension...) à la recherche d'une éventuelle infection ORL banale. Elle n'en sait rien, me dit qu'il faut voir avec le médecin.
Le médecin revient en fin de soirée. Là, elle m'examine enfin. Ganglions un peu gonflés, grosses amygdales, gorge légèrement irritée. Elle me dit que la fièvre provient peut-être de là... Puis me fait prendre les anti-inflammatoires,  pour arriver à dormir, car de toute façon cette nuit elle ne peut rien faire.
Ce n'est pas très rassurant tous ces professionnels de santé qui ne savent pas quoi faire...

vendredi 17 juillet 2015

Quelques photos de la clinique

Petite cour intérieure
Ma chambre vue de l'extérieur
La chambre

Le petit déjeuner



J+4 : j'écris mon blog !


J+4

Aujourd'hui, c'est la date théorique de retour à la maison !
Mais en pratique, j'ai encore bien trop mal pour arriver à rentrer chez moi en train.
J'ai bien dormi (8h). La kiné me propose de sortir de ma chambre, et d'essayer de marcher jusqu'à l'ascenseur situé en face. J'y arrive, non sans difficulté car la douleur est au maximum. Elle me conseille de bien prendre mon temps, que la douleur finira par s'estomper.



Ce midi, mon papa est venu me rendre visite. Mon chéri est allé chercher une pizza pour mon père et une crêpe au fromage pour moi :-P Lui se dévoue pour manger le repas de la clinique (trop écœurant pour moi). J'ai même droit à une bonne crêpe au Nutella ! Miam !!
L'infirmière tente de diminuer la dose de codéine, on verra ce que ça donne ...

Cet après-midi, je prends ma douche, mais la douleur est atroce ! Quand je suis allongée, ça peut aller, mais quand je marche, c'est horrible ! J'ai vraiment hâte que ça aille mieux.
Du coup, ce soir, je reprends la dose initiale de codéine.

J+3

Mon bracelet d'identification
Aujourd'hui, l'objectif est de réussir à marcher jusqu'à la douche. Ma motivation est d'autant plus grande que j'ai une terrible envie d'aller aux WC ^^ A la fin du petit-déjeuner, j'appelle l'aide-soignante, et je prends mon déambulateur. J'arrive à la salle de bain ! Je suis vraiment contente de l'évolution. J'ai fait un léger malaise mais il est passé rapidement. Je peux enfin prendre une vraie douche, l'eau chaude fait énormément de bien aux muscles, et avec cette chaleur, je me sens vraiment rafraîchie ! J'ai le moral, même si les douleurs sont encore très importantes.

L'après-midi, un brancardier vient me chercher en chaise roulante pour aller faire les radios de contrôle.
Gros problème, je n'ai aucune aide pour me lever et me tenir droite sur la machine ! Pire, il y a une petite marche, et je dois m'appuyer sur ma jambe opérée ! La douleur est intense, je dois rester debout quelques minutes, c'est vraiment une épreuve.
De retour dans la chambre, je m'allonge et demande un antidouleur pour soulager ma hanche endolorie.

En milieu d'après-midi, l'infirmière me propose de retirer la sonde urinaire, vu que j'arrive à me déplacer jusqu'aux toilettes. Une autre étape de franchie ! Elle me conseille de boire beaucoup pour éviter une infection urinaire et que le transit reprenne normalement.
Le chirurgien m'apporte le dossier de sortie, car il n'est pas là demain. Il y a les ordonnances de médicaments, de pansements, le bon de transport pour aller jusqu'à la gare, la date du prochain rendez-vous et l'arrêt de travail.
Vu les douleurs encore très présentes et le fait que je prenne le train, nous décidons (avec l'appui de la kiné), de rester jusqu'à dimanche matin (J+6).

J+2

Cette deuxième nuit s'est bien passée, j'ai réussi à dormir.
Le but aujourd'hui, c'est de réussir à me lever !
Avec l'aide de la kiné, je me place au bord du lit.
Puis, avec le déambulateur, je me lève et tente d'avancer petit à petit. Pour l'instant, je traîne ma jambe droite, car c'est trop douloureux de tenter de la mobiliser. Après deux pas, je vois trouble et les oreilles bourdonnent. Comme je fais un malaise, la kiné me rallonge, et me propose de recommencer à me mettre au bord du lit dans la journée. Pour elle, ce malaise est dû au fait que je sois restée 2 jours allongée, avec une tension basse.


  

A midi, je me remets au bord du lit pour manger, et pareil le soir. Les vertiges commencent à disparaître, mais je mange toujours difficilement.

jeudi 16 juillet 2015

J+1

La perfusion de cette nuit et les massages de la jambe faits par mon conjoint m'ont aidée à dormir quelques heures. J'arrive à relever mon dos sans avoir l'envie de vomir, donc je peux avaler mon petit déjeuner, appétissant puisqu'il est composé de croissant, pain, beurre, confiture et chocolat chaud. 

Le chirurgien passe tôt dans la matinée. Il me dit que vu la douleur, on ne va pas essayer de me lever de suite, aujourd'hui je me repose, je fais quelques mouvements de jambe. Il ne faut pas que j'hésite à demander une piqûre de morphine si la douleur est trop importante. Il me dit que je pourrai sûrement sortir vendredi. 

Retrait du cathéter veineux au niveau de la main.
L'aide-soignante me lave au gant et l'infirmière refait mon pansement. Je ne vois pas la cicatrice car elle est recouverte de "strips", petites bandelettes qui permettent de refermer les bords d'une plaie. Elle me dit que l'hématome va migrer vers le haut et vers le bas. 

La kiné passe en fin de matinée, et elle confirme qu'on va me laisser allongée pour aujourd'hui.


Premier vrai repas - pas très convaincue -


L'après-midi, j'ai vraiment très mal, donc je demande une piqûre de morphine. Cela me provoque des étourdissements et des vertiges donc je m'allonge. 

Mon oncle et mon père sont venus me voir en fin d'après-midi. Ça m'a fait du bien de recevoir de la visite car j'ai pu penser à autre chose qu'à la douleur.

Le soir, le repas n'est pas très bon et trop lourd. J'ai un noeud à l'estomac et je n'arrive à manger que l'entrée et le dessert.
La nuit se passe très bien, j'arrive à dormir d'une traite pendant 7h !

mardi 14 juillet 2015

Le traitement pendant la semaine d'hospitalisation

Voici les traitements que j'ai reçus pendant ma semaine à la clinique :

- A mon réveil en salle de réanimation, on m'a administré une dose de morphine par le cathéter veineux périphérique (placé sur le dessus de la main).

- Injection d'une dose unique d'antibiotique en intraveineuse.

- La première nuit, j'ai eu tellement mal que l'infirmière a du me poser une perfusion de paracétamol + anti-inflammatoire. Elle n'a pas voulu me donner de morphine car la précédente injection m'a fait vomir.

Les jours suivants :

- Quatre fois par jour, je prends 2 comprimés de paracétamol + codéine (D*falg*n C*déiné)

- Quand la douleur n'est pas calmée par ce traitement, je prends une ampoule d'un autre antidouleur d'action centrale (Ac*pan), administré sur un sucre car très amer.

- Si malgré cela, les douleurs sont trop importantes, on m'injecte une dose de morphine en sous-cutané. Le produit est très irritant, cela fait comme une piqûre de guêpe sur la peau. Cela ne s'est produit qu'une fois, à J+1.

- Matin et soir aux repas, je prends un anti-inflammatoire  (C*lébr*x), avec un protecteur d'estomac (In*p*mp) pour éviter les effets indésirables dus à ce dernier.

- En prévention d'un événement thrombo-embolique (type phlébite), je reçois tous les matins une dose d'anticoagulant (L*ven*x) par voie sous-cutanée, et je porte des bas de contention ATE (Anti Thrombo-Emboliques).

- J'ai aussi bénéficié d'un traitement préventif et curatif par homéopathie, prescrit par le chirurgien, et qui permet de diminuer les effets secondaires d'une chirurgie (hématomes, pertes liquidiennes, ...).

- De plus, l'anesthésie, les morphiniques et la station allongée provoquent une importante constipation, qu'il faut traiter impérativement par des laxatifs au début (lactulose, macrogol, ...), puis grâce à une alimentation riche en fibres et un peu de marche une fois rentrés à la maison. J'ai dû insister auprès des infirmières, car au début elles me disaient d'attendre, mais les douleurs de ventre étaient trop importantes ! Et avec l'interdiction de "pousser", ça peut vite devenir un calvaire ...



- Une prise de sang est réalisée chaque matin, afin de contrôler les taux sanguins et vérifier qu'il n'y ait pas d'inflammation ou infection. De 14 g/dl d'hémoglobine, je suis passée à 9 ! Cela équivaut à une perte de sang d'environ 1,6L ... De même, la tension et la température sont prises chaque matin. Les premiers jours, ma tension était très basse, aux environs de 9/6.

Quant à la cicatrice, elle est recouverte de nombreux strips, qui aident à suturer la plaie, ainsi qu'un pansement composé d'un film imperméable transparent avec une compresse centrale. Celui-ci est changé tous les 2 jours, après désinfection (par-dessus les strips) avec de la B*tadine.

lundi 13 juillet 2015

Jour J post-op !

Après m'avoir descendue au bloc, installé mon cathéter et injecté de l'Hypnovel, je me réveille en salle de réanimation. Je ne me suis rendue compte de rien. Je sens qu'on m'enlève le tuyau qui me permettait de respirer, et qu'on me place un masque. Tout doucement, je me réveille. Je suis contente car je n'ai pas trop mal. L'horloge indique 16h, l'opération a dû durer environ une heure. J'ai une sonde urinaire, car je ne vais pas pouvoir marcher les premiers jours.
Plus l'heure avance, plus je sens la douleur qui apparaît dans ma hanche. L'infirmier me demande si j'ai mal, je lui réponds que c'est encore supportable, mais il me dit qu'il ne faut pas attendre d'avoir très mal. Il m'injecte donc une dose de morphine en intraveineuse. Le chirurgien passe me voir, il regarde si je peux bouger ma jambe (au cas où un nerf aurait été sectionné). Il me conseille de mobiliser mon genou dans tous les sens et de me redresser pour calmer la douleur. 




A 17h, je remonte dans ma chambre. Mais le fait de me relever me fait vomir de suite. Je reste donc allongée. Je place des poches de glace sur ma hanche pour soulager la douleur.
Le soir, la clinique a prévu un repas copieux, et je n'ai vraiment pas envie de manger. L'aide-soignante me propose plutôt du jambon avec du pain et du beurre, plus facile à avaler que de viande et des féculents trop épicés !

La nuit est difficile. Je me réveille toutes les 2h, car la douleur est insupportable. A 3h40, je sonne l'infirmière, et elle me pose une perfusion d'anti-douleur + anti-inflammatoire. J'arrive à me rendormir un peu.

Compte-rendu opératoire

COMPTE RENDU OPÉRATOIRE

Rappel clinique :
il s'agit d'un patient qui présente une dysplasie de hanche extrêmement douloureuse.

Ostéotomie périacétabulaire droite et ouverture capsule avec création d'un sillon sur la face antérieure du col à la jonction tête col

Intervention :
Anesthésie générale, décubitus dorsal, table orthopédique.
Abord bikini inguinal.
On désinsère par une pastille osseuse toute l'arcade crurale qu'on emporte dedans. On passe en dedans du fascia lata. On désinsère la membrane obturatrice. On retrouve le sillon rétrocotyloïdien et on pratique le premier trait d'ostéotomie en utilisant les ciseaux de Mast et les ciseaux de Ganz pour faire un trait bien régulier.
On va ensuite sectionner le pubis au ras du cotyle et le troisième trait en partant de l'épine iliaque antéro-supérieure vers le détroit supérieur perpendiculaire à celui-ci.
Le dernier trait rejoint le premier et le troisième en passant un centimètre en avant du bord postérieur de l'os coxal.
On mobilise le cotyle sans trop de difficultés, on va pouvoir lui retrouver une bonne position en modifiant l'angle acétabulaire d'environ 20° sans augmenter la rétroversion. On stabilise par deux vis.
Ouverture de l'articulation, on vérifie le labrum, celui-ci est de petite taille et semble relativement correct. On ne va donc pas y toucher, ni le réséquer, ni le réinsérer. On lâche la traction, on referme l'articulation par deux points.
Grand lavage.
Fermeture sur drain de redon.
Une dernière vis maintient la pastille d'épine iliaque antéro-supérieure.

Soins post-opératoires :
Pas d'appui pendant 45 jours.

Jour J !!

Le jour J est arrivé !
Je suis arrivée hier en début d'après-midi. Un peu galère de prendre le train et le bus avec la valise, les béquilles et le fauteuil roulant. Mais Flavien a bien géré, heureusement qu'il était là ! 

Installation dans la chambre, changement de chambre car trop petite pour deux, dossier médical organisé par l'aide-soignante, 2 prises de sang, radios de la hanche, tension, température, passage de l'anesthésiste, choix des petits déjeuners, repas (trop épicé !!), petit film, douche désinfectante,  puis dodo.
Réveillée à 4h de matin (trop stressée), j'essaye de me rendormir mais impossible. 

A 7h, prise de la tension et de la température. 
7h45 : Passage du chirurgien, qui regarde les radios d'hier. L'aide-soignante me prévient qu'il ne faut plus rien avaler après le petit-déjeuner. 
8h : Petit-déjeuner sans résidus pour moi... Et pour Flavien ! Ils ont oublié la moitié de son repas, mais promis ce sera mieux demain. J'appelle pour demander que le repas de ce soir soit sans poivrons, mais il y en a dans tous les plats :-(


Douche désinfectante prévue à 12h, préparation au bloc et opération prévue pour 14h...


vendredi 3 juillet 2015

J-10 avant l'opération

Une ostéotomie péri-acétabulaire (ostéotomie de Ganz) est prévue pour le 13 juillet !

En attendant, mon trouillomètre est à zéro, comme on dit ^^