Qui perd la santé perd beaucoup, qui perd un ami perd encore plus, mais celui qui perd le courage perd tout. [Cervantès]

dimanche 19 juillet 2015

J+5

Aujourd'hui, la kinésithérapeute me fait monter et descendre quelques marches, avec et sans aide d'une rambarde. Pour monter, il faut mettre en premier la jambe saine, puis s'aider des béquilles pour monter la jambe opérée. Pour descendre, c'est l'inverse. Il faut placer les béquilles en premier, avancer la jambe opérée, puis la jambe saine. C'est douloureux, et la descente est difficile, car il faut arriver à mobiliser la jambe opérée en premier.




Cet après-midi, petite balade en fauteuil roulant dans la cour de la clinique. Mon frère m'a rendu visite un long moment, on a beaucoup parlé et ça fait plaisir. 



Par contre, j'ai un mal de tête carabiné qui débute. En fin d'après-midi, je me sens fébrile, alors je demande à l'infirmière de me prendre la température. Celle-ci rétorque qu'avec les 27 degrés qu'il y a dehors, c'est normal. Mais moi je sens bien que j'ai de la fièvre ! En effet, j'ai 38,3.

Cela peut être le signe d'une infection bactérienne, donc elle me dit qu'elle préviendra le médecin de garde dès qu'il arrivera. En attendant, elle veut me donner du paracétamol pour faire diminuer la fièvre, mais je la préviens que je prends déjà du D*falgan c*déiné à dose maximum,  donc qu'il ne m'en faut pas m'en donner ! Et puis de toute façon, il ne faut surtout pas masquer la fièvre tant qu'on ne sait pas d'où elle provient !

Lorsque je vois le médecin de garde, elle ne fait rien de plus. Elle me dit de ne pas prendre les anti-inflammatoires de ce soir, que l'infirmière va contrôler ma température régulièrement et que l'on fera peut-être une analyse de sang demain matin (elle verra avec le médecin anesthésiste).
Quand l'infirmière revient quelques heures plus tard, la température est toujours à 38. Elle me dit d'aérer la chambre, de me doucher, de prendre les anti-inflammatoires, mais je rétorque qu'il ne faut pas masquer la fièvre, en accord avec l'avis du médecin. Je lui demande pourquoi le médecin n'a pas fait d'examen clinique (ni contrôle ganglions, gorge, rythme cardiaque, tension...) à la recherche d'une éventuelle infection ORL banale. Elle n'en sait rien, me dit qu'il faut voir avec le médecin.
Le médecin revient en fin de soirée. Là, elle m'examine enfin. Ganglions un peu gonflés, grosses amygdales, gorge légèrement irritée. Elle me dit que la fièvre provient peut-être de là... Puis me fait prendre les anti-inflammatoires,  pour arriver à dormir, car de toute façon cette nuit elle ne peut rien faire.
Ce n'est pas très rassurant tous ces professionnels de santé qui ne savent pas quoi faire...

1 commentaire: