Qui perd la santé perd beaucoup, qui perd un ami perd encore plus, mais celui qui perd le courage perd tout. [Cervantès]

samedi 1 février 2014

Le début d'une prise en charge active

Début d'année 2014, la douleur inguinale droite est très importante, et irradie dans tout le bassin (aine, grand trochanter, sacro-iliaque).

[Février] Je consulte de nouveau mon médecin généraliste, pour qu'il me propose une autre solution que les traitements précédents (qui furent des échecs). Je lui parle de mon moral, qui est au plus bas, afin de lui montrer à quel point la souffrance interfère avec ma vie personnelle et professionnelle. Il ne comprend pas vraiment, me répond juste qu'il ne va tout de même pas me donner des antidépresseurs !
Je suis bien d'accord avec lui, puisque ma déprime vient juste du fait que je souffre ... Quand je n'aurais plus mal, le moral reviendra automatiquement !
Il me prescrit alors des radios des hanches et du bassin (les dernières datent de 2007). Pourquoi ne pas m'en avoir fait faire en 2013, lorsqu'il m'avait conseillé de voir un ostéopathe ?

Une fois les radios faites, le radiologue me prend à part pour m'annoncer ses conclusions. 



Il note une dysplasie coxofémorale bilatérale modérée, avec coxa valga et défaut de couverture externe des cotyles





A droite : Défaut de couverture du cotyle
De face, l'angle de couverture externe est de 22° à droite, et 28° à gauche. De profil, l'angle de couverture antérieure est de 21° à droite, et 25° à gauche.

Note : chez un sujet sain, les angles doivent être supérieurs ou égaux à 25°.




A noter : les chiffres donnés sont calculés par le radiologue lui-même, et sont très "opérateur-dépendants". En effet, les différents chirurgiens que j'ai consultés par la suite vont me donner des chiffres assez différents de ceux-là (voir articles correspondants).

La radiologue me conseille de consulter un chirurgien orthopédique, car il existe des opérations capables de corriger cette malformation (comme la butée de hanche par exemple). Il me conseille aussi de faire des examens complémentaires, car à la radio on ne voit pas les tissus mous, comme le labrum, qui peut être abîmé en cas de dysplasie de hanche.
Ce sont ces conseils avisés qui vont enfin me permettre d'entamer un long chemin vers la voie de la guérison ...




Quelques jours plus tard, je retourne voir le généraliste avec les radios. Celui-ci les observe bien, et m'affirme qu'il n'y a aucune dysplasie ! Il pense que le radiologue se trompe, et ne veut pas que j'aille consulter de chirurgien. A la place, il m'envoie vers un rhumatologue...